Un scandale sexuel secoue actuellement la Fédération camerounaise de volleyball, impliquant des accusations graves selon lesquelles cinq jeunes joueuses auraient été mises enceintes par des responsables de la Fédération. Cependant, un nouveau rebondissement vient de survenir, les présumées victimes ayant apporté un démenti formel face à ces allégations.
La semaine dernière, le média Le Quotidien, citant le journaliste Richard Naha, avait annoncé que cinq joueuses, âgées de 16 à 18 ans, auraient été enceintes par des encadreurs de l’équipe nationale camerounaise de volleyball. Cette information a rapidement fait le tour des réseaux sociaux, suscitant de vives réactions et de l’indignation parmi le public. Les accusations portées contre les responsables de la Fédération étaient lourdes et faisaient écho à des comportements similaires rapportés par des joueuses professionnelles dans le passé.
Toutefois, dans un reportage réalisé par Équinoxe TV, les joueuses concernées, accompagnées de leurs parents, ont nié catégoriquement ces allégations. Julia Beyala, l’une des joueuses mentionnées, a affirmé qu’elle n’était pas enceinte et que les accusations étaient infondées. Les autres joueuses présentes ont également démenti les faits, soulignant l’inexactitude des informations qui circulent sur les réseaux sociaux.
Cette déclaration publique des joueuses et de leurs parents apporte un contrepoint important aux accusations initiales et contribue à laver quelque peu l’image de la Fédération camerounaise de volleyball, ternie par ces accusations. Néanmoins, il est à noter que la Fédération n’a pas encore émis de réponse officielle à ces allégations.
Le scandale a mis en lumière des problèmes récurrents au sein de la Fédération, notamment des accusations antérieures concernant des comportements inappropriés de certains dirigeants et coachs. Une joueuse professionnelle avait précédemment accusé le président de la Fédération d’entretenir des relations sexuelles avec des joueuses, même pendant les compétitions officielles. Elle avait également dénoncé les promesses fallacieuses de participation aux Jeux Olympiques utilisées par certains coachs pour obtenir des faveurs sexuelles de jeunes joueuses.
Alors que les joueuses et leurs familles tentent de rétablir la vérité et de défendre leur intégrité, il reste crucial que la Fédération camerounaise de volleyball prenne des mesures pour enquêter sur ces allégations et garantir un environnement sûr et respectueux pour toutes ses athlètes.
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