
Après une première expérience professionnelle difficile, Serey Dié est encore retourné en Tunisie par la force des choses. « Kram a finalement voulu me faire revenir en D 2, mais je devais signer un papier pour expliquer que le club ne me devait plus rien.
“Tu n’auras pas de salaire, mais tu auras un logement et de la nourriture.’’ Je me suis dit : “Vu ta situation, rejeté comme ça, vas-y et tu montreras ce que tu vaux.’’ Je n’avais pas le choix, mais ça s’est mal passé et j’ai résilié très vite. J’ai vécu alors dans une maison « bizarre » où il y avait des Ivoiriens.
Quand j’étais arrivé, la première fois en Tunisie, j’avais rencontré ces compatriotes démunis et, avec mon salaire, je leur avais donné du savon, des sacs de riz, etc. Je suis allé les revoir. C’était devenu mon abri. Un entraîneur m’a alors parlé d’un contrat en Libye. Je n’avais pas le visa, mais le gars m’a dit qu’il n’y aurait pas de souci. Arrivé à Tripoli, j’ai été rapatrié illico à la douane et je me suis retrouvé le seul passager dans l’avion du retour ! », a-t-il narré à L’Equipe.
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