C’est un communiqué du ministre de la protection civile abondamment relayé qui a ouvert la brèche. Il constate notamment une certaine timidité dans le retrait de la carte biométrique et appelle à une mobilisation massive vers les points de distribution. Sauf qu’il s’agit bien de pièces estampillées CEDEAO, ce qu’avait pourtant vomi le Premier Ministre de la Transition. C’était sur les ondes de l’ORTM dans l’émission MALI TAA SIRA KURA où il vomissait sur les mêmes documents, alors qu’il sortait de son deuxième repos médical. Un symbole qu’on ne peut oublier auquel se greffe une autre situation : les données biométriques avec des éléments jadis retenus par le prestataire pour un reliquat de facture. Sauf que des talents nationaux vont réussir à récupérer lesdits données par des procédés passibles d’une action au parquet de la cybercriminalité. Au lieu de quoi, une cérémonie a même initiée pour magnifier leur acte comme une victoire contre l’embargo sur des données souveraines.
Six mois plus tard, ce communiqué laisse entendre que les lignes n’ont pas bougé. Dire aux populations de retirer une carte à l’effigie de l’ensemble communautaire que leur pays s’apprête à quitter consolide une appartenance de fait à la communauté sous-régionale. Pire, le numéro vert mis à disposition pour savoir la disponibilité d’une carte biométrique n’est pas opérationnel. Et lorsqu’il l’est, ce sont les pièces administratives qui ne le sont pas.
Le système est en définitive défaillant et devra maintenir les populations dans l’inflation des cartes d’identité de 3 ans qui coûtent plus de 20 000 CFA. Situation qui perdure depuis plus de deux trimestres à laquelle le ministère de l’intérieur n’a pas trouvé de solution. Aussi le CNT n’a pas été en mesure de faire une interpellation pour tirer les choses au clair. La responsabilité est partagée avec le département de l’administration territoriale qui devrait faire une revue d’effectifs des acteurs de l’état civil biométrique.
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