« La CEEAC nous a sollicités pour prendre part à ces élections, nous leur avons répondu de manière sévère mais ferme que nous ne pouvons pas participer à ces élections dans de telles circonstances (...) »
Selon Max Kemkoye, le porte-parole de ce groupe d'opposition, le GCAP, cela signifie enterrer définitivement la moindre transparence électorale, compromettre la démocratie, légaliser la fraude et suspendre les libertés publiques et politiques. D'après le texte, la CEEAC et le GCAP ont eu « deux sessions de discussion intenses les 29 et 31 octobre », mais n'ont pas convaincu le groupe de participer à ce qu'il considère comme « des élections fictives ».
Face à un résultat prévisible, Succès Masra, le président des Transformateurs, le principal parti d'opposition, avait également déclaré fin octobre qu'il ne participerait pas au scrutin.
Outre les élections communales, le 29 décembre prochain est le premier scrutin législative au Tchad depuis 2011.
Il aurait fallu renouveler l'Assemblée nationale en 2015, mais elle a été prolongée par une loi constitutionnelle.
Par la suite, la date limite des élections a été reportée en raison de la menace jihadiste, puis de problèmes financiers, de la pandémie de Covid-19 et enfin de l'arrivée au pouvoir de Mahamat Idriss Déby Itno.
Mahamat Idriss Déby a été élu président le 6 mai 2024 trois ans après avoir été proclamé chef de l'État par l'armée après la mort de son père tué par des rebelles, après un scrutin boycotté par une partie de l'opposition et qualifié par des ONG internationales de "ni libre", "ni crédible".
Il aurait fallu renouveler l'Assemblée nationale en 2015, mais elle a été prolongée par une loi constitutionnelle.
Par la suite, la date limite des élections a été reportée en raison de la menace jihadiste, puis de problèmes financiers, de la pandémie de Covid-19 et enfin de l'arrivée au pouvoir de Mahamat Idriss Déby Itno.
Mahamat Idriss Déby a été élu président le 6 mai 2024 trois ans après avoir été proclamé chef de l'État par l'armée après la mort de son père tué par des rebelles, après un scrutin boycotté par une partie de l'opposition et qualifié par des ONG internationales de "ni libre", "ni crédible".
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