Gros coup dur pour l’Algérie. Le pays a finalement décidé de revoir l’accord d’association signé avec l’Union européenne (UE) en 2005.
Cet accord, qualifié de « déséquilibré » par de nombreux économistes et responsables politiques algériens, n’aurait pas favorisé l’économie du pays.
Le président Abdelmadjid Tebboune a officiellement annoncé que ce processus de révision débutera en 2025, dans un esprit de coopération et de dialogue avec les pays européens.
De nombreux experts ont régulièrement pointé du doigt le manque de bénéfices concrets pour l’Algérie, notamment en matière de libre-échange.
Les économistes algériens ont dénoncé un accord signé à une époque où le pays n’était pas dans une position favorable pour en tirer profit.
Selon eux, l’industrie locale était quasi inexistante et l’Algérie dépendait largement des importations pour ses besoins en produits agricoles et manufacturés.
Le président Abdelmadjid Tebboune a fait savoir que son pays est aujourd’hui dans une situation bien différente.
Lors d’une rencontre avec la presse nationale, le 5 octobre, il a justifié cette révision en expliquant que le contexte économique algérien a évolué de manière significative.
» L’Algérie d’aujourd’hui n’est plus celle de 2005. À l’époque, la contribution de l’industrie au PIB national ne dépassait pas 3 %, et le pays n’exportait pratiquement pas de produits agricoles« , a-t-il déclaré.
Aujourd’hui, le pays maghrébin a développé une capacité industrielle et est en mesure de produire et d’exporter une large gamme de produits manufacturés, notamment dans le secteur de l’électroménager.
Face à cette nouvelle réalité, le président estime qu’il est nécessaire de revoir les termes de l’accord pour mieux refléter les ambitions économiques du pays.
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