L’artiste franco-ivoirien Vegedream, séjourne en Côte d’Ivoire depuis quelques jours dans le cadre de la promotion de son nouvel album intitulé « De l’autre côté ».
L’artiste a profité de cette opportunité pour expliquer comment la France et la Côte d’Ivoire ont enrichi sa culture musicale.
« Mon père est Bété, et nous les Bété, la musique, c’est notre truc, surtout tout ce qui est classique, on maîtrise. Inconsciemment, mon père m’a transmis cette culture en grandissant.
J’étais le seul enfant qui écoutait les Ernesto Djédjé et autres artistes, donc j’avais déjà cette base.
Ensuite, j’ai découvert la culture du rap français et américain, mais je ne pensais pas devenir musicien.
Quand ma famille l’a su, elle n’y croyait pas. J’avoue que si je n’étais pas Ivoirien, je ne pense pas que je serais devenu chanteur.
C’est pour cela qu’à chaque fois que je chante, je dis : Vegedream de Gagnoa. Un jour, le Président Emmanuel Macron a chanté Gagnoa à l’Élysée et, quand nous sommes venus ensemble ici, il m’a demandé :
‘C’est où Gagnoa ?’. C’est vraiment une grande fierté pour moi d’être Ivoirien, et c’est ce qui me pousse à avancer.
Mon plus grand regret, c’est de ne pas maîtriser le Bété, car à la maison, mes parents nous parlaient en français », a confié Vegedream.
La release party de ce nouveau chef-d’œuvre est prévue pour le samedi 12 octobre 2024 à la salle Anoumabo du Palais de la culture Bernard Binlin Dadié d’Abidjan-Treichville.
Par ailleurs, l’artiste révèle avoir déboursé des millions pour la production de cet album.
« La production de mon album De l’autre côté m’a coûté 65000 euros ».
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