Invitée dans la rubrique « Instant vérité » de l’émission Matin Bonheur diffusée le 14 avril 2025 sur la RTI, Valérie Yapo, membre du Bureau politique du PDCI-RDA, est revenue sur son différend avec le Conseil de discipline du parti.
Elle a notamment exprimé ses inquiétudes concernant la candidature de Tidjane Thiam à l’élection présidentielle, en raison de l’affaire sur sa nationalité actuellement devant la justice.
« Le PDCI-RDA doit envisager un plan B », a-t-elle déclaré. Parmi les alternatives possibles, elle cite les noms de Jean-Louis Billon, Thierry Tanoh et Kouassi Kouamé Patrice comme candidats potentiels à la présidence.
Ancienne déléguée du PDCI-RDA à Akoupé, Valérie Yapo s’est expliquée sur sa position lors de l’audience devant le juge des référés, dans le cadre du procès qui l’oppose à son parti. Elle réfute les allégations selon lesquelles elle aurait demandé la mise sous tutelle du PDCI-RDA dirigée par Ahouzi Jules, le deuxième doyen d’âge du parti.
« Le juge nous a posé une question, à mes avocats et moi : si Tidjane Thiam devait être écarté, quelle serait l’alternative ? Nous avons répondu qu’il existe des mécanismes internes pour assurer l’intérim, qui revient normalement au doyen d’âge », a-t-elle expliqué. Toutefois, selon elle, Cowppli Bony – l’actuel doyen – aurait été complice de ce qu’elle qualifie de "forfaiture" autour de la candidature de Thiam. Elle affirme également ne plus faire confiance à d’autres doyens comme Ahouzi Jules et Kacou Gervais, qu’elle accuse aussi de complicité.
« Ces personnes ne peuvent plus diriger le PDCI-RDA si Tidjane Thiam venait à être récusé », a-t-elle conclu.
Le jugement sur le fond dans cette affaire opposant Valérie Yapo au PDCI-RDA est attendu pour le 24 avril 2025.
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