
L’ancien Premier ministre ivoirien, Jeannot Ahoussou-Kouadio, a surpris son monde ce samedi 12 avril 2025. Devant une assemblée de Burkinabè à Abidjan, il a révélé avec fierté ses origines : « Ma mère est du Yatenga, je suis Burkinabè par elle ».
Ce moment fort s’est déroulé lors de la création de la section ivoirienne de l’Association pour le développement économique et social du Nord (ADES-Nord). Face à un public ému, Ahoussou-Kouadio a livré un message d’unité et de fraternité entre la Côte d’Ivoire et le Burkina Faso.
Des racines profondes
Le Yatenga, situé dans le nord du Burkina Faso, est un ancien royaume de l’empire Mossi. Il est aujourd’hui reconnu pour son histoire riche et son roi traditionnel, le Naaba Kiiba. C’est de cette terre que vient la mère de Jeannot Ahoussou-Kouadio.
« Je ne suis pas ici pour faire de la politique, mais pour honorer mes racines », a-t-il déclaré. Pour lui, les liens entre les deux pays vont bien au-delà des frontières : « Nous sommes liés par le sang, l’histoire et les efforts partagés ».
Un appel à l’unité
Dans un contexte où les questions d’identité nationale sont souvent sensibles, son discours se veut rassembleur. Il invite à dépasser les divisions : « Il est temps de raviver cette solidarité entre nos deux peuples ».
Ahoussou-Kouadio insiste : les frontières ne doivent pas effacer les liens de cœur et de famille. Il appelle à la réconciliation, à la paix et au respect de cette histoire commune.
Un message de paix
Son geste, symbolique et fort, arrive à un moment où les débats sur l’origine et la nationalité sont très présents en Afrique de l’Ouest. En affirmant publiquement ses racines burkinabè, il envoie un message clair : au-delà des différences, il y a une fraternité à préserver.
Pour lui, cette déclaration n’est pas un simple souvenir personnel, mais un acte pour rapprocher les peuples. Il veut montrer que les valeurs humaines, familiales et culturelles doivent primer sur les divisions politiques.
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