Le président du Parti pour le progrès et le socialisme (PPS), Mathias Kakou, a affirmé vendredi que le président ivoirien Alassane Ouattara est le « candidat idéal » et « candidat du peuple » pour l’élection présidentielle de 2025. Kakou a souligné que, bien que le président Ouattara ne soit pas sollicité pour se porter candidat, il représente la meilleure option pour la Côte d'Ivoire, afin de garantir la paix, la sécurité et le développement du pays.
« Nous ne demandons pas au président Ouattara d’être candidat, mais il est le candidat qu’il faut pour la Côte d’Ivoire pour que la paix soit, pour que le développement soit et pour que la sécurité soit de mise », a-t-il déclaré devant la presse. Mathias Kakou, leader du PPS, un parti politique proche du RHDP (Rassemblement des Houphouëtistes pour la Démocratie et la Paix), a insisté sur l’importance d’un président qui a déjà fait ses preuves face aux défis sécuritaires, géopolitiques et de développement.
Critiquant les autres figures politiques, notamment Tidjane Thiam, ancien directeur général de Crédit Suisse et leader du PDCI, Kakou a estimé que Thiam « ne peut pas répondre aux critères de la présidentielle de 2025 » et qu’il « ne peut pas gagner » contre Ouattara. Il a également averti que si Thiam poursuivait sa candidature contre Ouattara, cela risquerait de diviser le PDCI en plusieurs factions.
Concernant Laurent Gbagbo, président du PPA-CI et ex-président ivoirien, Kakou a estimé que sa candidature serait problématique en raison de son inéligibilité, suite à sa condamnation. Il a ajouté que cette candidature serait motivée par un désir de vengeance et pourrait engendrer des troubles dans le pays. « Pour moi, sa candidature est une candidature de vengeance, il veut se venger, parce qu’on l’a emmené à La Haye », a-t-il insisté.
Kakou a réitéré son soutien à Ouattara, le qualifiant de « candidat du peuple » pour les élections de 2025, et a invité le PDCI à rejoindre le RHDP, en soulignant que le président Ouattara « ouvre les bras » à ses alliés potentiels.
Le leader du PPS a également répondu aux critiques concernant l'augmentation du terrorisme dans la région, en affirmant qu'Alassane Ouattara avait amélioré la situation sécuritaire en Côte d'Ivoire depuis son arrivée au pouvoir. Enfin, en ce qui concerne la dissolution de la Fédération estudiantine et scolaire de Côte d'Ivoire (FESCI), Kakou a attribué la responsabilité à la faction du PPA-CI et à l'Union des anciens de la FESCI (UNAFESCI), qui cherchaient à prendre le contrôle de cette organisation.
En conclusion, Mathias Kakou a réaffirmé que face à la situation géopolitique et sécuritaire actuelle, Alassane Ouattara reste la meilleure option pour préserver la paix et le développement de la Côte d'Ivoire.
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