Côte d’Ivoire : le pays d’Alassane Ouattara va se remplir les poches grâce à…

La Côte d’Ivoire avec à sa tête Alassane Ouattara s’apprête à tirer profit d’une conjoncture exceptionnellement favorable sur le marché mondial du caoutchouc naturel.

Selon les dernières projections de la Banque Mondiale, les cours du caoutchouc naturel standard TSR 20 devraient poursuivre leur ascension jusqu’en 2026, offrant au pays d’Alassane Ouattara une opportunité économique majeure.

Cette embellie des prix, qui ont déjà connu une hausse spectaculaire de 24% sur la bourse de Singapour depuis janvier, s’explique par une convergence de facteurs favorables. L’industrie automobile mondiale, principal consommateur de caoutchouc naturel, affiche une demande robuste avec une augmentation de 5,8% de la production mondiale de pneus au second trimestre 2024.

Parallèlement, les difficultés de production en Asie du Sud-Est, notamment en Thailande et en Indonesie, respectivement premier et deuxième producteurs mondiaux, ont entraîné des baisses significatives de leur approvisionnement.

Dans ce contexte, la Côte d’Ivoire d’Alassane Ouattara, troisième producteur mondial, se distingue par une performance remarquable avec une augmentation de 18% de sa production sur les douze derniers mois.

Notons que la vision du président ivoirien ne se limite pas à la simple exportation de matière première.

Le pays s’est engagé dans une politique de transformation locale audacieuse, illustrée par l’inauguration récente de l’usine LOETH à Soubré, un investissement de 32 millions de dollars qui augmente de 60 000 tonnes la capacité de transformation nationale.

Cette orientation stratégique est renforcée par l’interdiction d’exporter du caoutchouc brut, décision prise par le Conseil Hévéa-Palmier à Huile en novembre 2023.

Les perspectives économiques sont particulièrement prometteuses pour le pays.

Avec des exportations qui ont déjà atteint 1,8 million de tonnes en 2023, générant des revenus de 1,2 milliard de francs CFA, la Côte d’Ivoire se positionne idéalement pour capitaliser sur la hausse attendue des cours jusqu’en 2026.

Cette situation représente une opportunité majeure pour diversifier l’économie ivoirienne, traditionnellement dépendante du cacao, et renforcer sa position sur le marché mondial des matières premières agricoles.?