Un atelier de validation du rapport d’analyse situationnelle et de priorisation des axes d’intervention de la politique a démarré mercredi 2 octobre 2024 à Yamoussoukro, dans le but de doter la Côte d’Ivoire d’une politique nationale de migration de la main-d’œuvre.
Cette politique nationale de migration de la main-d’œuvre devra comprendre, entre autres, une vision d’ensemble avec des objectifs clairs et spécifiques en réponse aux défis actuels de la gouvernance de la migration de la main-d’œuvre et des droits des travailleurs migrants, tant en provenance qu’à destination de la Côte d’Ivoire.
Ce document, une première dans le pays, est fortement attendu par les autorités car il devra comporter un plan d’action opérationnel déclinant les activités qui permettront à la Côte d’Ivoire de disposer d’une politique de migration efficace pour gérer cette question d’actualité dans un contexte de globalisation des économies.
Selon le directeur général de l’emploi, Franck Dogou Madou, le pays dispose d’une politique nationale de l’emploi dont l’objectif est de faciliter l’accès à l’emploi pour toutes les personnes en âge de travailler, y compris les populations issues de la migration.
« Il est important que la Côte d’Ivoire dispose d’une politique de migration qui lui permettra de réguler les flux migratoires et de créer un cadre pour faciliter la présence des populations immigrantes dans notre pays », a-t-il affirmé.
L’atelier est consacré à la validation du rapport d’analyse situationnelle et à l’adoption d’un consensus sur les axes d’intervention prioritaires, sur la base des recommandations de l’étude pour l’élaboration de cette politique nationale. Il bénéficie de l’appui de l’Organisation internationale du travail (OIT) à travers trois projets réunis (JLMP-Action, AGRIDOM et FAIR3).
Le 5e Recensement général de la population et de l’habitat (RGPH 2021) indique que 22% de la population vivant en Côte d’Ivoire est d’origine étrangère.
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