Dans une déclaration lue, le 15 novembre à son cabinet au Plateau au nom du gouvernement, le ministre de l’Economie, du Plan et du Développement a appelé à la modernisation de la production statistique dans le secteur éducation-formation. « Nous devons adopter une approche intégrée, qui combine investissements en infrastructures éducatives, méthodes pédagogiques innovantes, et politiques éducatives inclusives », a-t-elle indiqué.
L’émissaire du gouvernement a relevé qu’en Côte d'Ivoire, des initiatives ont été prises et des réformes sont mises en œuvre pour garantir une éducation pour tous. La ministre en veut pour preuve, les États généraux de l'éducation et de l'alphabétisation (Egena) en 2022, le Programme National des Premiers Apprentissages (Pnapas), lancé en 2023 ; la promotion de l'égalité des genres par la formation des enseignants et la féminisation du corps enseignant.
Malgré ces importants efforts, des défis demeurent. « Il s’agit notamment de l’intégration des technologies numériques dans le système d’apprentissage, la relative qualité de l’éducation dans les zones rurales ; l'accès restreint à l'enseignement secondaire et supérieur qui entrave le développement d'une main-d'œuvre qualifiée », a-t-elle déploré.
Expliquant le choix du thème, Nialé Kaba, a fait savoir qu’il reflète l’engagement de l'Union Africaine en faveur d’un système éducation - formation plus moderne et plus performant pour le 21e siècle en s’appuyant sur les avancées technologiques et les mégas données.
La journée Africaine de la statistique, faut-il le souligner, est une initiative lancée en 1990 par la Conférence des Ministres Africains de l'Économie et du Plan de l’Union Africaine, et la Commission Économique des Nations Unies pour l’Afrique.
Cette journée vise à sensibiliser le public à l'importance des statistiques et à promouvoir la prise de décision basée sur des données probantes.
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