Sans poste depuis la fin de son mandat à la tête de l’équipe de France féminine, Hervé Renard espère rapidement retrouver un nouveau challenge.
Le technicien cannois a d’ailleurs une préférence bien affirmée. Deux mois après l’élimination des Bleues en quarts de finale des Jeux Olympiques, Renard, qui avait prévu de quitter son poste, se dit impatient de revenir sur le banc. Bien qu’il apprécie cette période de repos passée au Sénégal, il admet ressentir l’appel de la compétition : « Ça titille quand il y a des matchs le week-end, de la compétition », a-t-il confié à L’Équipe.
Renard n’est d’ailleurs pas passé loin de reprendre du service cet été. « J’ai failli signer avec le Nigeria. J’ai longtemps réfléchi, pesé le pour et le contre, mais j’ai finalement décliné. C’était la meilleure offre que j’ai reçue jusqu’à présent, le reste ne m’intéressait pas. Je préfère attendre patiemment », a-t-il expliqué.
Le Nigeria correspondait pourtant à ses aspirations, puisqu’il sait précisément ce qu’il souhaite : « Une équipe nationale, de préférence, et idéalement une équipe encore en lice pour la qualification à la Coupe du monde. » Quant à un club ? « Ce n’est pas ma priorité. Mais je ne suis pas Guardiola, Zidane, Ancelotti ou Klopp. Je ne choisis pas mes projets comme eux. »
Hervé Renard espère tout de même une évolution rapide de sa situation.
« Dans mon esprit, je n’imagine pas prendre une année sabbatique. Si, en janvier, je n’ai toujours pas d’équipe nationale, qu’est-ce que je vais faire ? C’est pour ça que je ne peux pas être trop affirmatif », a-t-il déclaré. « Ce qui est intéressant dans cette période, c’est que l’incertitude de l’avenir crée une certaine excitation. Chaque nouveau projet redonne de l’énergie, on repart de zéro, et c’est passionnant. » Toutefois, il est catégorique : un retour en France est hors de question. « Désolé, mon téléphone coupe, je suis sous un tunnel », a-t-il plaisanté.
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