Dans un arrêt rendu vendredi 1er juillet 2016, la Cour de justice de la Communauté Economique des Etats de l’Afrique de l’Ouest (CEDEAO) a déclaré que « le droit de Djibril Bassolé à choisir librement ses avocats a été violé. » Le tribunal communautaire sous régional a ordonné à l’Etat burkinabè de « le rétablir dans ses droits ».
L’ancien ministre des Affaires étrangères de Blaise Compaoré est présentement écroué à la MACA depuis fin septembre pour son rôle présumé dans le coup d’Etat du 16 du même mois. La justice militaire, qui se charge de l’instruction de l’affaire du putsch, lui avait refusé le droit de faire appel à des avocats étrangers.
Cette décision n’a pas été du goût de ses avocats qui ont porté l’affaire devant la CEDEAO. La Cour de Cassation du Burkina Faso avait, elle aussi, reconnu à M. Bassolé le droit de recourir á des avocats étrangers.
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