L'organisation internationale de défense des droits de l'homme dénonce la disparition de plusieurs personnes.
Selon Amnesty International, des milliers de personnes accusées notamment d'être affiliées à des groupes indépendantistes ou religieux, ont disparu dans les geôles nigérianes ou sont détenues par les services de renseignement depuis des années de manière illégale et arbitraire.
Osai Ojigho, le directeur d'Amnesty pour le Nigeria, a appelé dans un communiqué, les autorités à libérer ou à appliquer des sanctions dans le cadre de la loi si nécessaire, sans avoir recours à la peine capitale, contre ces personnes.
Le patron d'Amnesty pour le Nigeria est notamment revenu sur le cas de Jones Abiri, journaliste arrêté par l'agence nationale de renseignement intérieur (DSS).
Le journaliste avait été détenu au secret pendant deux ans sans procès, pour ses liens présumés avec des rebelles du delta du Niger.
Amnesty révèle également le cas des milliers de personnes suspectées d'être des membres de Boko Haram, ou des indépendantistes biafrais du sud-est toujours portées disparues ou détenues par les services de renseignements.
600 membres du groupe fondamentaliste chiite Mouvement Islamique du Nigeria (MIN) sont toujours introuvables, tandis que leur leader, Ibrahim Zakzaky, est en détention malgré une décisions de justice de le libérer sous caution souligne Amnesty.
Ces derniers temps, Le président nigérian Muhammadu Buhari a été fortement critiqué pour avoir déclaré que la sécurité du pays passe avant le maintien de l'Etat de droit.
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