Cela fait plusieurs semaines que les manifestations contre le gouvernement se succèdent. Des rassemblements pour protester contre le taux élevé de chômage, le coût de la vie, et la corruption étatique.
Des problèmes exacerbés par l’épidémie de coronavirus.
L’Angola connait une grave crise économique, liée à la chute des prix du pétrole, mais également, selon les économistes, à la mauvaise gestion des revenus pétroliers sous l’ère de l’ex-président José Éduardo dos Santos.
Le nouveau chef de l’État, arrivé au pouvoir il y a trois ans, a pourtant engagé un programme de réformes économiques, mais la pandémie de coronavirus a donné le coup de grâce a reconnu, ce mercredi soir, le président Joao Lourenço : « Il y a malheureusement des gens qui essayent de tirer un avantage politique de cette situation sanitaire, alors que cette crise a fait le tour du monde. Elle n’a pas été créée par la bonne ou la mauvaise gestion du gouvernement. Les mesures que nous avons mis en place visent à sauver les vies des gens. Et les Angolais qui doivent s’y conformer. »
L’opposition, qui soutient ces manifestations, demande également la tenue d'élections locales. Elles étaient prévues cette année, mais elles ont été reportées en raison de l’épidémie de Covid-19.
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