En Afrique du sud, les contrebandiers de métaux précieux usent d'une nouvelle technique pour transporter leurs marchandises : ils avalent l'or, le platine ou les diamants après les avoir emballés dans un préservatif, rapporte Reuters.
La police sud-africaine a fait part au Parlement, vendredi 25 août, d’une nouvelle tactique des contrebandiers de métaux précieux pour éviter d’être arrêtés, rapporte l’agence Reuters : les orpailleurs illégaux avalent de l’or ou d’autres métaux non raffinés, emballés dans des préservatifs.
Selon le brigadier Ebrahim Kadwa, commandant dans l’unité sud-africaine de lutte contre le crime organisé cité par Reuters, l’ingestion de métaux précieux présente deux avantages : passer les contrôles de sécurité des mines industrielles et éviter d’être volé par des groupes criminels concurrents.
Selon lui, l’orpaillage illégal prolifère dans le pays, mais la majorité des incidents s’est déroulée dans les mines détenues par Harmony Gold et Sibanye.
1,5 milliard de dollars par an
La pratique de l’orpaillage illégal coûte à l’industrie et au gouvernement près de 1,5 milliard de dollars par an en ventes perdues et en taxes et redevances non perçues, d’après la Chambre des Mines citée par Reuters.
L’orpaillage illégal, qui existe depuis des décennies, était initialement pratiqué par des individus isolés, avant que des réseaux criminels organisés ne s’en emparent.
L’ingestion d’un produit emballé dans un préservatif ou du plastique à des fins de contrebande est une technique utilisée par les trafiquants de cocaïne depuis plusieurs années.
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