
Le Burkina Faso se rendra aux urnes pour élire un nouveau président
de la République en novembre prochain. Lors de ce scrutin, le chef de l’Etat en
existe Rock Marc Christian Kaboré sera candidat à sa propre succession. A trois
mois de cette échéance, le successeur de Blaise Compaoré vient de recevoir le
soutien de la diaspora du pays des hommes intègres.
En effet, réunis au sein du mouvement politique C’est le
moment, la diaspora burkinabè a décidé de choisir Rock Marc Christian Kaboré
comme son candidat pour la présidentielle 2020.
« Je mesure la lourde tâche qui est la mienne en tant que nouveau
Président du mouvement politique C’est le moment. Je prends acte de toutes les
résolutions du présent congrès surtout la décision lourde d’apporter notre
soutien au candidat de la majorité présidentielle au Burkina Faso non sans
condition que le comité scientifique a énuméré dans le mémorandum qui sera
remis à qui de droit », a déclaré Moumouni Pograwa, le président dudit
mouvement qui tenait son premier congrès extraordinaire hier samedi 8 août 2020
au Sofitel Hôtel Ivoire à Abidjan.
Ce soutien est de poids car la diaspora burkinabè dont il
assure le leadership est constellée de compétence et contribue à hauteur de 58
milliards de FCFA au développement du Burkina Faso.
« La diaspora Burkinabè, c’est près de 58 milliards de transfert
d’argent vers le Burkina Faso. La diaspora Burkinabè c’est 07 millions de
personnes au moins. La diaspora Burkinabè ce sont des ingénieurs dans tous les
domaines, ce sont des éminents professeurs et docteurs. Ce sont des compétences
en droit, en économie, en gestion, en communication, en agronomie, en sécurité
et défense, en énergie nucléaire, en élevage, en industrie, en énergie solaire,
en agropastoral, en ressource en eau potable, en médecine, en sciences
politiques, en business, en management et j’en passe », a-t-il égrené.
Toutefois, Moumouni Pograwa regrette que toutes ces
compétences ne sont pas suffisamment capitalisées pour le développement du
Burkina Faso qui reste un pays sous-développé avec toutes les souffrances qui
en résultent.
« Mais pourquoi notre pays est sous développé ? Pourquoi notre pays
souffre tant avec toute cette manne financière et ces compenses ? Pourquoi ? Au
début je croyais que nos gouvernants ne nous aimaient pas, je croyais que nous
étions rejetés par notre propre peuple, J’ai donc décidé de lutter
d’association en association, de société civile en société civile,
d’organisations économiques en organisations économiques. J’ai finalement
compris où était le problème. Or c’est
parce qu’on n’avait pas le droit de vote donc on n’est pas important, on ne
nous écoutait pas. Donc tout était politique alors ? », s’est-il
interrogé.
Estimée à plus de 7 500 000 personnes dans le monde et près
de 4 millions en Côte d'Ivoire, la communauté burkinabè de la diaspora jouit
désormais du droit de vote. Un droit qu'elle entend exprimer dans les urnes
lors des élections présidentielles de Novembre 2020 afin de prendre part au
développement de notre pays.
0 Commentaires
Participer à la Discussion
Commentez cet article