Dans une déclaration rendue publique dimanche 27 août au soir, la principale rébellion burundaise agissant en RDC, les Forebu, a annoncé leur changement d’appellation et officialisé leur nouvel organigramme. L’ONU estime les effectifs des FPB à plusieurs centaines d’hommes, en majorité des déserteurs de l’armée et de la police burundaise qui seraient installés dans l’est de la RDC dans les territoires d’Uvira et de Fizi.
C’est la principale rébellion burundaise dans l’est de la RDC. Les Forebu se nomment désormais les FPB pour « Forces populaires du Burundi ». Fin 2015 le groupe est fondé par un lieutenant-colonel en charge des transmissions à l’état-major : Edouard Nshimirimana, aujourd’hui numéro 2 du mouvement.
L’annonce est faite par la voix du numéro 1 : le général-major Jérémie Ntiranyibagira, un déserteur, tout comme l’ancien porte-parole des FDN Adolphe Manirakiza qui gère la communication du groupe.
Joint par RFI, ce dernier explique le remaniement par « des divisions internes sur des questions politiques ». « Nous sommes dorénavant neutres politiquement, comme doivent l’être les corps de défense et de sécurité », affirme-t-il.
Le groupe aurait été rejoint par des membres du RED Tabara, une autre rébellion dont on attribue la paternité au président du MSD Alexis Sinduhije, malgré ses dénégations.
Les objectifs en revanche n’ont pas changé : « pousser le président Nkurunziza à accepter le dialogue sous l’égide de la communauté internationale » répète Adolphe Maniralkiza affirmant que ses hommes se trouvent non seulement en RDC mais aussi dans les pays voisins et sur le territoire burundais.
Démenti formel du côté de l’armée burundaise qui évoque un problème strictement congolais n’inquiétant pas outre mesure la hiérarchie militaire.
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