Samedi 23 Novembre, 2024 - 9:31 AM / Abidjan +33
Samedi 23 Novembre, 2024 - 9:31 AM / Abidjan +33
Afrique

Cameroun: La journaliste Mimi MEFO incarcérée à la prison de New-Bell

Partages sur Facebook Partages sur Twitter + Partages sur WhatsApp
Single Post
Image d'illustration

La rédactrice en chef de langue anglaise de la radio et télévision Equinoxe Mimi MEFO a passé sa première nuit à la prison de new-bell. Elle a été arrêtée, mercredi 07 Novembre 2018, et placée en garde à vue à la légion de gendarmerie du littoral.

Selon des journalistes du groupe Équinoxe, « au terme d’un long interrogatoire débuté à 14h30 à la Légion de Gendarmerie du Littoral puis au tribunal militaire , Mimi MEFO, a été conduite menottes aux poignets à 23 h à la Prison Centrale de New-Bell »

Publicité

La journaliste est accusée de propagation de fausses nouvelles et cybercriminalité pour avoir relayé un tweet relatif au révérend américain Charles Wesco, un missionnaire américain âgé de 44 ans, tué à Bamenda. D’après Me Alice Nkom, la journaliste a relayé l’information selon laquelle la balle qui a tué le pasteur américain était une balle provenant de l’armée régulière. Une information qualifiée d’atteinte à la sûreté de l’Etat d’après les autorités camerounaises.

Mimi Mefo, chef service information et présentatrice vedette en langue anglaise à Equinox Tv et Radio a été déférée finalement devant le Commissaire du gouvernement (Tribunal militaire).

[Cameroun: La journaliste Mimi MEFO incarcérée à la prison de New-Bell]

D’autres sources indiquent que la journaliste est accusée d’avoir relayé des informations infondées sur les affrontements entre les forces républicaines et les milices séparatistes. Ladite information avait été publiée par Cameroon News Agence qui est une agence de presse agréée. Pour son avocat Me Alice Nkom, en citant sa source, elle n’est coupable d’aucune infraction mieux encore d’infraction militaire.

Dès lors, elle ne devrait pas être poursuivie d’un délit de droit commun qui ne requiert pas sa garde à vue. Le collège d’avocat conduit par Me Alice Nkom l’a suffisamment démontré.

Le Syndicat national des journalistes du Cameroun prie les autorités camerounaises d’éviter que le pays soit présenté comme celui où l’état de droit est en recul et les libertés fondamentales bafouées.

 

 
Partages sur Facebook Partages sur Twitter + Partages sur WhatsApp

0 Commentaires

Participer à la Discussion

  • Nous vous prions d'etre courtois.
  • N'envoyez pas de message ayant un ton agressif ou insultant.
  • N'envoyez pas de message inutile.
  • Pas de messages répétitifs, ou de hors sujéts.
  • Attaques personnelles. Vous pouvez critiquer une idée, mais pas d'attaques personnelles SVP. Ceci inclut tout message à contenu diffamatoire, vulgaire, violent, ne respectant pas la vie privée, sexuel ou en violation avec la loi. Ces messages seront supprimés.
  • Pas de publicité. Ce forum n'est pas un espace publicitaire gratuit.
  • Pas de majuscules. Tout message inscrit entièrement en majuscule sera supprimé.

Commentez cet article

Auteur Commentaire : Poster votre commentaire
Banner 01

Newsletter Subscribe

Get the Latest Posts & Articles in Your Email

Identifiez-vous

Don't have an account? Registration
OR