
L'Algérie est une fois de plus dans une posture délicate en raison de ses comportements antagonistes à l'égard de ses voisins. Suite à l'attaque récente en Mauritanie menée par l'armée algérienne, le régime algérien s'autorise désormais à démolir du matériel militaire d'autres nations de la région.
Il est important de noter que le Niger et le Mali avaient précédemment convoqué les ambassadeurs d'Algérie au cours des derniers mois. Il ne s'agit donc pas d'une nouveauté dans les relations complexes entre l'Algérie, soupçonnée de soutenir les groupes armés rebelles et terroristes, et les pays du Sahel.
Le 1er avril, le drone turc Akinci appartenant au Mali a été abattu à Tin-Zaouatine, une ville à la frontière. Les responsables du Mali n'ont pas directement imputé la responsabilité à l'Algérie et ont pris le temps nécessaire avant de publier un communiqué officiel.Dans un communiqué émis par les autorités maliennes, il est indiqué que « le gouvernement de transition malien a conclu, avec une certitude absolue, que le drone (…) a été détruit à la suite d'une action hostile préméditée du régime algérien ».
Les responsables algériens avaient initialement déclaré avoir abattu ce drone, précisant qu'il avait violé leur espace aérien à une distance de 2 km. Selon le ministère algérien de la défense, « un drone de reconnaissance armé a été repéré et abattu par une unité de défense aérienne de la 6e Région militaire près de la ville frontalière de Tin Zaoutine, dans la nuit du 1er avril 2025 à minuit ».Toutefois, l'armée malienne a signalé que les restes de cet appareil avaient été découverts « à l'intérieur du territoire malien, à 9,5 km au sud de la frontière Mali-Algérie ».
Selon le communiqué du ministère algérien de la défense, les autorités maliennes en transition ont sollicité l'appui des autorités algériennes pour fournir des preuves tangibles concernant leurs accusations selon lesquelles le drone malien a violé l'espace aérien algérien.
Le Mali a patienté pendant 72 heures pour obtenir une réponse de l'Algérie, censée expliquer la destruction de ce drone d'observation malien. Cependant, « aucune réponse appropriée n’a été donnée à la requête malienne ».En réaction à « cette nouvelle provocation de l'administration algérienne », le Mali a choisi d'appeler l'ambassadeur algérien pour exprimer son « mécontentement face à cette hostilité ». De plus, il a déclaré son retrait sans délai du Comité d'État-Major Conjoint (CEMOC), établi en 2009 sous l'égide d'Alger dans le but de lutter contre le terrorisme au Sahel, et envisage de déposer une plainte auprès des organismes internationaux contre l'administration algérienne pour « actes d'agression ».
Dans un message diffusé par le Collège des dirigeants de la Confédération des Etats du Sahel, lu par Abdoulaye Diop, le ministre malien des Affaires étrangères, sur la chaîne nationale malienne, les membres de cette confédération AES ont déclaré envisager « La destruction du drone des forces armées et de sécurité maliennes est considérée comme une attaque dirigée contre tous les pays membres de la confédération AES ».
Ils précisent que cela représente « un moyen sournois (de l'Algérie, ndlr) de favoriser le terrorisme et de participer à la déstabilisation de la région ».
Le ministre a souligné que cet événement est « d'autant plus sérieux », étant donné les conclusions de l'enquête qui indiquent que la destruction du drone a entravé l'élimination d'un groupe terroriste projetant des actes de terreur contre l'AES.
Les pays du Sahel ont demandé au gouvernement algérien « d'adopter une attitude positive et de participer finalement à l'avancement de la paix et de la sécurité dans notre zone ».
Le 1er avril, le drone turc Akinci appartenant au Mali a été abattu à Tin-Zaouatine, une ville à la frontière. Les responsables du Mali n'ont pas directement imputé la responsabilité à l'Algérie et ont pris le temps nécessaire avant de publier un communiqué officiel.Dans un communiqué émis par les autorités maliennes, il est indiqué que « le gouvernement de transition malien a conclu, avec une certitude absolue, que le drone (…) a été détruit à la suite d'une action hostile préméditée du régime algérien ».
Les responsables algériens avaient initialement déclaré avoir abattu ce drone, précisant qu'il avait violé leur espace aérien à une distance de 2 km. Selon le ministère algérien de la défense, « un drone de reconnaissance armé a été repéré et abattu par une unité de défense aérienne de la 6e Région militaire près de la ville frontalière de Tin Zaoutine, dans la nuit du 1er avril 2025 à minuit ».Toutefois, l'armée malienne a signalé que les restes de cet appareil avaient été découverts « à l'intérieur du territoire malien, à 9,5 km au sud de la frontière Mali-Algérie ».
Selon le communiqué du ministère algérien de la défense, les autorités maliennes en transition ont sollicité l'appui des autorités algériennes pour fournir des preuves tangibles concernant leurs accusations selon lesquelles le drone malien a violé l'espace aérien algérien.
Le Mali a patienté pendant 72 heures pour obtenir une réponse de l'Algérie, censée expliquer la destruction de ce drone d'observation malien. Cependant, « aucune réponse appropriée n’a été donnée à la requête malienne ».En réaction à « cette nouvelle provocation de l'administration algérienne », le Mali a choisi d'appeler l'ambassadeur algérien pour exprimer son « mécontentement face à cette hostilité ». De plus, il a déclaré son retrait sans délai du Comité d'État-Major Conjoint (CEMOC), établi en 2009 sous l'égide d'Alger dans le but de lutter contre le terrorisme au Sahel, et envisage de déposer une plainte auprès des organismes internationaux contre l'administration algérienne pour « actes d'agression ».
Dans un message diffusé par le Collège des dirigeants de la Confédération des Etats du Sahel, lu par Abdoulaye Diop, le ministre malien des Affaires étrangères, sur la chaîne nationale malienne, les membres de cette confédération AES ont déclaré envisager « La destruction du drone des forces armées et de sécurité maliennes est considérée comme une attaque dirigée contre tous les pays membres de la confédération AES ».
Ils précisent que cela représente « un moyen sournois (de l'Algérie, ndlr) de favoriser le terrorisme et de participer à la déstabilisation de la région ».
Le ministre a souligné que cet événement est « d'autant plus sérieux », étant donné les conclusions de l'enquête qui indiquent que la destruction du drone a entravé l'élimination d'un groupe terroriste projetant des actes de terreur contre l'AES.
Les pays du Sahel ont demandé au gouvernement algérien « d'adopter une attitude positive et de participer finalement à l'avancement de la paix et de la sécurité dans notre zone ».
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