
Chassés de Bambari en février 2017, sous la pression de la Minusca, les éléments de l'Union pour la paix en Centrafrique (UPC) d'Ali Darass, se sont installés dans la préfecture de la Basse-Kotto, dans le sud de la Centrafrique.
Une région dans laquelle ils sont désormais accusés de commettre de multiples exactions, dans l’impunité totale. Contactés par Jeune Afrique, de nombreux habitants ont témoigné avoir été témoins ou victimes de ces méfaits d’une violence inouïe. « Ils sont arrivés, ils ont coupé l’oreille gauche de mon fils. Ils lui ont demandé de manger son oreille avant de lui tirer une balle dans la tête », témoigne ainsi la mère d’une victime, à Mingala.
« Ils ont attaché devant moi un jeune homme derrière un 4×4 et l’ont traîné dans toute la ville avant de rouler sur sa tête », relate en sanglot une jeune fille de 16 ans qui dit avoir passé une semaine sur la base des miliciens, « violée par plusieurs d’entre eux ». Par la suite, elle a fui, comme plusieurs centaines d’autres habitants, la région par le fleuve Oubangui pour se réfugier à Bangui depuis quelques jours.
Lire la suite sur http://www.jeuneafrique.com/432013/politique/centrafrique-region-de-mingala-proie-aux-exactions-de-milice-dali-darass/?utm_source=Facebook&utm_medium=JeuneAfrique&utm_campaign=PostFB_24042017
0 Commentaires
Participer à la Discussion
Commentez cet article