En Afrique, la libre circulation des biens au sein des zones économiques régionales demeure un défi. Au-delà des taxes et droits de douane, les obstacles non tarifaires représentent un important fardeau pour les acteurs économiques.
L’intensification des échanges de produits agricoles prônée par la Communauté économique des États ouest-africains (CEDEAO) pour la sécurité alimentaire dans la région, est fortement entravée par la pléthore des points de contrôle le long des grands axes routiers. C’est ce qu’indique le Centre d’études prospectives et d’informations internationales (CEPII) dans une note publiée en mai dernier.
Sur par exemple, le corridor côtier Abidjan-Lagos qui traverse le pays d’Ouest en Est sur 52 km, le prélèvement s’est élevé en moyenne à 379 $ pour chaque 100 km. À titre de comparaison, ce chiffre atteignait entre 2016 et 2020, 25 $ en Côte d’Ivoire et 13 $ au Ghana.
agenceecofin.com
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