Theresa Nkrumah, une femme de 54 ans, a été placée en détention provisoire car soupçonnée d’avoir brûlé vifs son mari et sa petite amie. L’incident s’est produit à Akyem Gyadam, près d’Oda, dans l’est du Ghana.
L’accusée, dont le plaidoyer n’a pas été retenu par le comité de magistrat du district d’Oda, comparaîtra de nouveau devant le tribunal présidé par M. Kwesi Apiatse Abaidoo, le 8 janvier 2019.
Selon un rapport de Graphic.com.gh, l’inspecteur de police Rosemond Mensah Aryee, a déclaré que Nkrumah soupçonnait depuis quelque temps son mari avec lequel elle avait eu trois enfants de flirter avec une certaine Akosua Tiwaa. L’épouse affirme s’être même disputée à plusieurs reprises avec les concubins mais leur relation persistait toujours.
Le 13 décembre 2018 à minuit, alors que son mari, Emmanuel Kwame Osam et Tiwaa étaient profondément endormis dans la maison familiale de cette dernière, un feu a soudainement englouti la chambre par une fenêtre après qu’une personne non identifiée ait versé de l’essence dans la pièce et allumé une buchette d’allumette pour l’enflammer.
Lorsqu’ils ont tenté de s’échapper, les deux conjoints morts dans l’incendie ont constaté que la porte du salon était verrouillée avec un cadenas rouge et ont commencé à crier à l’aide.
Leurs cris ont attiré des personnes dans la maison qui ont fait irruption dans la pièce, mais se sont rendus compte que les deux personnes étaient gravement brûlées et les ont alors conduites à l’hôpital.
Tiwaa est morte immédiatement après son arrivée à l’hôpital. Osam a donc été soigné et a été transféré à l’hôpital universitaire Korle Bu le lendemain pour être pris en charge par un spécialiste. Osam est mort vers 23 heures, le 16 décembre 2018 lors de son admission à l’hôpital universitaire Korle Bu.
Un rapport a été présenté au quartier général de la police divisionnaire d’Oda et Nkrumah a été arrêtée à Gyadam alors qu’elle vendait de la nourriture.
Pendant que Osam était transporté à l’hôpital, il a répété à plusieurs reprises que c’était sa femme, Nkrumah, qui les avait brûlés. Même si Nkrumah dans sa déclaration de mise en garde à la police avait nié avoir eu connaissance de l’incendie criminel, les enquêtes de la police ont révélé qu’elle avait acheté le cadenas rouge dans un magasin de Gyadam dans l’après-midi de l’incident.
Dans le même temps, la police intensifie ses enquêtes.
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