L'opposition togolaise a finalement décidé d'envoyer ses représentants siéger au sein à la Commission électorale nationale indépendante, tout en appelant au boycott du recensement électoral qui a débuté lundi 1er octobre.
La première journée du recensement électoral a été caractérisée par un manque d'engouement de la part de la population.
Cette opération permettra d'établir un nouveau fichier électoral et de nouvelles cartes d'électeurs, en prélude aux prochaines élections législatives et locales du 20 décembre.
Le 30 septembre, la coalition des 14 partis de l'opposition a envoyé les noms de ses huit membres devant siéger à la Commission électorale nationale indépendante à l'Assemblée nationale.
Toutefois, elle précise que cette décision n'implique pas un renoncement aux revendications visant à garantir la transparence des prochaines élections législatives.
« Les chefs d'Etat qui ont proposé la date du 20 décembre pour les élections savent que cette date ne peut pas être tenue », a déclaré Jean-Pierre Fabre le chef de file de l'opposition.
Destiné à doter le Togo d'un nouveau fichier électoral avec l'appui des experts électoraux recrutés par la CEDEAO, le recensement prendra fin le 8 octobre prochain dans la première zone qui comprend 21 circonscriptions électorales. Il aura lieu du 17 au 14 octobre dans la zone 2, à laquelle appartient la capitale Lomé.
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