Une rencontre entre les ministres des Affaires étrangères de la Belgique et de l'Angola suscite la colère de la République démocratique du Congo (RDC).
Lors de leur rencontre à Luanda, lundi et mardi, les ministres angolais Manuel Domingos Augusto et belge Didier Reynders ont réitéré "l'importance d'un processus véritablement inclusif qui puisse aboutir à des élections crédibles, libres et transparentes" en RDC.
Les deux ministres se sont prononcés ainsi dans un communiqué conjoint publié par le ministère belge des Affaires étrangères.
L'ancienne colonie portugaise et la Belgique souhaitent que le processus électoral puisse "arriver à un résultat accepté par toutes les parties et à une stabilisation durable en RDC".
En réponse au communiqué conjoint des deux pays, la RDC a manifesté son refus de toute "ingérence" dans la préparation des élections prévues le 23 décembre 2018.
"Le gouvernement de la République démocratique du Congo est surpris par des déclarations intempestives de certaines autorités étrangères relatives au processus électorale en RDC et appelant à un prétendu 'dialogue' avec l'opposition politique", a réagi le ministère congolais des Affaires étrangères.
"Le gouvernement tient à réitérer fermement son refus de toute ingérence en la matière, tant de la part des pays voisins que des autres partenaires bilatéraux", ajoute Kinshasa dans un communiqué.
La RDC dénonce aussi "l'agitation de certains gouvernements des pays voisins, agissant avec la connivence d'autres partenaires, autour de cette question de souveraineté".
Vingt-et-un dossiers de candidature à l'élection présidentielle ont été recensés en RDC. La liste définitive sera rendue publique le 19 septembre.
Le président Joseph Kabila, interdit par la Constitution de se représenter, a désigné son ex-ministre de l'Intérieur, Emmanuel Ramazani Shadary, comme "dauphin".
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