Pour réduire les importations de poisson qui ont coûté au
Cameroun près de 40 milliards de FCFA pour le seul 1er trimestre 2020, le
gouvernement veut accompagner des entrepreneurs prêts à se lancer dans
l’aquaculture sur des zones, déjà identifiées dans tout le pays comme
favorables à cette activité.
Le ministre en charge de l’élevage, Dr Taïga, vient de
lancer un avis à manifestation d’intérêt en vue de la pré-qualification des
opérateurs nationaux et étrangers désireux d’investir dans l’aquaculture au
Cameroun.
Les investisseurs sont appelés, dans le cadre de leur
investissement, à faire des aménagements appropriés sur les zones à fort
potentiel aquacole, identifiées et non aménagées, des façades maritimes, des
périmètres fluviaux et des lacs de retenue. Il s’agit précisément des fleuves
de la Dibamba (rive gauche et droite), du Nyong dans la zone de Mbalmayo, de la
Sanaga dans la zone de Monatélé?; des retenues d’eau de Lagdo, Lom Pangar et
des façades maritimes entre Kribi et Campo et entre Limbe et Idenau.
Les dossiers de candidature rédigés en français ou en
anglais seront adressés à la direction des pêches, de l’aquaculture et des
industries halieutiques à Yaoundé au plus tard le 16 octobre 2020.
Le Cameroun fait face à un déficit de produits halieutiques
au point de reposer substantiellement sur les importations de poissons. Au
premier trimestre 2020 par exemple, le pays a importé 57?008 tonnes de poissons
congelés pour un montant de 38,9 milliards de FCFA.
0 Commentaires
Participer à la Discussion
Commentez cet article