Le secrétaire général du Syndicat des professionnels de la presse de Guinée, le journaliste Sékou Jamal Pendessa, a été condamné à six mois de prison dont trois avec sursis et d’une amende de 500 000 GNF, pour avoir appelé à manifester contre la censure d’internet et des médias dans le pays.
Ouvert le 20 février 2024, son procès a été renvoyé au 23 février pour délibération. « La libération immédiate et sans condition du journaliste Jamal Pendessa » fait l’objet d’un appel à la grève émis lundi 26 février, par la Confédération nationale des travailleurs de Guinée (CNTG).
« La guerre a été déclarée contre la presse, contre les personnes éprises de paix, de liberté, de justice, de démocratie dans notre pays. Comme on l’a promis au tout début, cette guerre-là, on est prêt à la mener jusqu’au bout et aux prix de notre sang », a déclaré le secrétaire général adjoint du syndicat de la presse en Guinée, Ibrahima Kalil Diallo.
Démarrée lundi 26 février 2024 à Conakry, la grève pour la libération immédiate et sans condition du journaliste Jamal Pendessa, la baisse du prix des denrées de première nécessité, et la fin du brouillage des ondes, a été largement suivie et a vu en première journée le décès de deux jeunes.
La Guinée est dirigée depuis le coup d’État militaire de septembre 2021, par un pouvoir de transition.
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