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Afrique

Putsch raté au Burkina: dialogue de sourds entre Djibrill Bassolé et le parquet

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Le général Djibrill Bassolé, présenté comme l’un des cerveaux présumés du coup d’Etat manqué de septembre 2015, est toujours entendu par le tribunal militaire de Ouagadougou. Il rejette toute responsabilité.

Alors que l’accusation tente de démontrer sa responsabilité à travers les enregistrements présentés comme des conversations entre l’ex-chef de la diplomatie burkinabè et certaines personnalités, dont Guillaume Soro, président de l’Assemblée nationale ivoirienne, le général Djibrill Bassolé campe sur ses positions : « Je ne répondrai à aucune question concernant ces documents sonores dont j’ignore l’origine ».

« Quand vous prenez les écoutes supposées Soro-Bassolé, vous écoutez l’élément sonore, vous prenez les rapports d’expertise, vous les lisez et vous verrez qu’il y a quelque chose qui ne tourne pas rond, abonde Me Dieudonné Bonkoungou, l’un des avocats du général Bassolé. C’est ça la grande question. A partir des écoutes ou à partir de la voix de quelqu’un, on peut faire tout ce qu’on veut. »

Selon Djibrill Bassolé, le président de l’Assemblée nationale ivoirienne n’ayant pas été entendu dans ce dossier, il n’existe aucune preuve que ces documents sonores sont issus de leurs communications téléphoniques. Accusé de complicité d’attentat à la sûreté de l’Etat, meurtres, coups et blessures et trahison, l’ex-patron de la diplomatie burkinabè est présenté comme l’un des cerveaux présumés du coup de force.

Pour Me Guy Hervé Kam, cette position est un malheureux revirement du général Djibril Bassolé après ses premières déclarations dès le début de son interrogatoire. « Le 21 décembre passé, le général a reconnu un certain nombre d’écoutes, et aujourd’hui il refuse totalement de parler du fond de ces écoutes-là, souligne-t-il. On tente un rétropédalage qui est tout à fait malheureux. »

Quant au général Djibrill Bassolé, il soutient que l’utilisation des enregistrements sonores n’a qu’un seul but : le dénigrer et porter atteinte à son intégrité.

Depuis huit mois, 84 accusés comparaissent devant le tribunal militaire de Ouagadougou dans le cadre du procès du coup d’Etat manqué de septembre 2015 au Burkina Faso.

 

 
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