Au Sénégal, la chambre criminelle de Dakar s'apprête à rouvrir le dossier de l'imam NDao. 31 personnes se trouveront sur le banc des accusés avec lui.
Il s'agit de la deuxième audience pour l'affaire Ndao faisant suite au renvoi d'une première audition qui a eu lieu le 27 décembre dernier.
Les avocats commis d'office n'ont eu qu'une semaine avant l'audition pour préparer leur dossier.
Le cas de l'Imam Alioune Badara Ndao implique également 31co-accusés, femmes et hommes soupçonnés d'apologie du terrorisme et d'appartenir à un réseau terroriste au Sénégal.
Pour les avocats de la défense, les éléments à charge ne sont pas clairement établis.
L'affaire de cet imam originaire de Kaolack sera jointe à deux autres dossiers de djihadisme présumé.
L'un concerne un sénégalais soupçonné de s'être radicalisé au Canada.
L'autre se penchera sur le cas d'un recruteur djihadiste ayant agi en France et arrêté en 2016 au Sénégal.
Par ce procès, l'Etat sénégalais veut prouver qu'il est en mesure de juger des affaires de cette envergure après avoir durci, l'an dernier ses lois anti-terroristes.
Les associations de défense des Droits de l'homme disent rester vigilantes quant à l'équité dans le traitement de ces dossiers.
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