Dans un communiqué en swahili présenté dans plusieurs villes de Tanzanie, une centaine d'ONG dénonce un "climat de tension dans le pays, des violations des libertés de la presse et d'expression''.
Le communiqué mentionne aussi des actes de torture et des disparitions forcées de journalistes, de leaders politiques et même de citoyens ordinaires.
Il y a le cas du député de l'opposition Tundu Lissu, victime d'une tentative d'assassinat ou encore celui du journaliste Azory Gwanda porté disparu.
Sans oublier une étudiante tuée par une balle perdue de la police lors d'une marche de l'opposition.
Les signataires demandent la création d'une commission nationale indépendante comprenant des représentants de la société civile, des médias et des communautés religieuses, avec pour mandat d'enquêter sur les incidents ayant marqué les dernières élections partielles.
Selon la société civile, on ne saurait confier une telle enquête à la police car cette dernière serait à l'origine de certains incidents.
Les organisations de la société civile demandent également la tenue d'un dialogue national sur les menaces actuelles contre la paix et l'unité nationales.
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