
Malgré un timide retour de la croissance, les entreprises africaines manquent encore de coffre. À l'occasion de l'Africa CEO Forum, 1 600 participants sont réunis les 26 et 27 mars à Abidjan pour faire du secteur privé le catalyseur du changement sur le continent.
En Afrique, seules 400 entreprises dépassent 1 milliard de dollars de chiffre d’affaires, et aucune d’entre elles ne figure dans le classement des 500 plus grands groupes mondiaux réalisé par le magazine Fortune. Malgré un timide retour de la croissance, les entreprises africaines peinent à atteindre la masse critique qui leur permettrait de jouer un rôle de catalyseur dans le changement en cours des économies africaines. L’Africa CEO Forum (ACF) a justement pour vocation de permettre au secteur privé continental et à ses partenaires, publics et privés, de réfléchir à leurs modes de gouvernance afin de peser davantage sur le développement du continent.
1 600 participants
Après Genève l’an dernier, l’ACF, organisé par le groupe Jeune Afrique avec le soutien de l’International Finance Corporation (IFC), s’est ouvert lundi 26 mars à Abidjan. Pour cette édition, l’événement a battu son record d’affluence, avec 1 600 participants venant d’une soixantaine de pays, confirmant ainsi son statut de rendez-vous annuel majeur pour les représentants du secteur privé sur le continent.
Lors de la cérémonie d’ouverture, Amir Ben Yahmed, président de l’ACF (et directeur général du groupe Jeune Afrique) a invité les participants à réfléchir à la manière dont les économies africaines doivent accélérer leur mutation au moment où l’attractivité de l’Afrique baisse. Sur les cinq premières économies du continent, quatre ont affiché l’an dernier une croissance inférieure à 2 %. Et les investissements directs étrangers sont moins importants aujourd’hui qu’ils ne l’étaient il y a dix ans.
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