La Côte d’Ivoire est désormais une destination déconseillée pour les criminelles à col blanc. Le pays ayant choisi de renforcer son dispositif légal de lutte.
Des élèves et professionnels policiers, gendarmes, douaniers et magistrats sont depuis mardi 26 février hier, et ce jusqu’au 1er mars 2019, en formation à l’Ecole nationale d’administration (Ena).
Et ce, pour renforcer leurs capacités en matière de lutte contre le blanchiment des capitaux et le financement du terrorisme. Cette initiative de l’institut national de formation judiciaire (Infj), dont la directrice de l’école de la magistrature, le magistrat hors hiérarchie Cissé Makouéni est le point focal, répond au souci de prémunir les acteurs de la chaine pénale.
Afin de leur permettre de maitriser les rudiments de détection de blanchiment d’argent et de financement du terrorisme. Selon les initiateurs de la formation, la criminalité financière constitue une menace au plan la sécuritaire, social, économique et constitue un frein au développement des Etats de l’Afrique de l’ouest.
C’est pour cela que le directeur de l’Infj, Bertin Brou, qui représentait le garde des sceaux à l’ouverture du séminaire a souhaité que les auditeurs s’approprient la formation, afin que chacun en ce qui le concerne s’implique sérieusement dans la lutte. Pour qu’en concertant leurs actions, la Côte d’Ivoire arrive à lutter efficacement contre ce fléau.
La formation permettra donc aux auditeurs de savoir engager et mettre en œuvre les poursuites pénales, d’acquérir et maitriser les techniques spéciales d’enquête et de poursuite pénale dans le cadre d’une stratégie adaptée à la lutte contre les circuits financiers clandestins des organisations criminelles et terroristes.
La formation des acteurs de la chaine pénale est soutenue par le groupe intergouvernemental d’action contre le blanchiment d’argent en Afrique de l’ouest (Giaba), la Cellule nationale de traitement des informations financières (Centif) et le projet Samwa.
Dont l’objectif est de lutter contre le blanchiment des capitaux par renforcement des capacités des autorités des Etats d’Afrique de l’ouest.
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