Le forum de la société civile, qui est à sa deuxième édition, a démarré ce lundi 7 mai, au siège du groupe de la Banque africaine de développement (Bad), autour du thème : «Engager la société civile dans l'accélération de l'industrialisation de l'Afrique ».
Le Chef économiste et vice-président de la gouvernance économiste et de gestion de la Banque africaine de développement (Bad), Célestin Monga, a souligné que les Organisations la société civile (Osc) sont importantes pour le développement du continent. Dont les problèmes vont parfois au-delà des considérations économiques. En effet, il relève quatre déficits qui freinent le développement du continent voire de l’industrialisation. Le premier déficit, selon lui, est l’estime de soi; Ensuite le déficit de curiosité intellectuelle (apprentissage connaissance); Le déficit de leadership, enfin le déficit de la culture de résolution de conflits. Dans le souci d’intégrer l’engagement de la société civile dans les opérations de la Bad, Célestin Monga a invité la Bad à revoir la manière de travailler avec ces Osc. Aller au delà des projets de la banque, qui ne pourra pas à elle seule résoudre tous les problèmes du continent.
Il a par ailleurs appelé les Organisations de la société civiles (Osc) à réfléchir sur les projets pertinents pour l’appui aux Pme-Pmi, notamment en termes de passation de marchés publics. Le vice-président de la Bad a aussi souhaité une connexion des Pme aux zones économiques spécifiques.
De nombreux investisseurs qui pensent que l’Afrique est pauvre, et qui prétendent que le retour sur investissement (Rsi) n’est pas profitable, préfèrent investir dans d’autres régions, constate-t-il. Pour ce faire, le vice-président de la gouvernance économiste et de gestion de la Bad propose de réduire les risques des Rsi, de sorte à donner confiance aux investisseurs. Il a par ailleurs évoqué le problème de la transparence qui est aussi nécessaire pour l’industrialisation. Ce, afin que les Osc et les bénéficiaires de projets puissent avoir toutes informations dont ils ont besoin.
Pour la directrice de l’égalité du genre, des femmes et de la société civile, la société civile demeure un partenaire privilégié pour la réaliser des cinq grandes priorités de la Banque africaine de développement. Leur engagement, et leur participation concrets peuvent être un atout important. C’est pourquoi, dit-elle, la banque veut approfondir le partenariat avec les Osc pour le développement de l’Afrique, qui a connu une très forte croissance ces dernières années.
0 Commentaires
Participer à la Discussion
Commentez cet article