La classification retenue distingue quatre classes de routes définies en fonction de leur intérêt et du trafic qu’elles supportent, à savoir les routes nationales et les autoroutes qui relient les grandes métropoles nationales entre elles et aux pays limitrophes ; les routes départementales ou les routes de district qui relient les chefs-lieux de département aux localités n’appartenant pas au réseau des routes nationales ; les routes urbaines ou communales qui comprennent les routes intra-muros en milieu urbain ou communal, et les routes à usage privé constituées des routes aménagées dans les concessions appartenant à des personnes physiques ou morales.
Pour rappel, sur plus de 82 mille km de route que compte la Côte d'Ivoire, 60% de ce réseau n'est pas classé. Pour remédier à cette insuffisance, l'Ageroute avait diligenté une étude qui permettra d'établir clairement les responsabilités sur chaque route. Le cabinet Menso chargé de faire cette étude a instruit récemment les élus locaux sur les travaux qu'il a réalisés.
L'étude propose de désigner les routes par le nom de la collectivité territoriale qui en aura la charge. Ainsi, on aura les routes nationales désignées par la lettre N, les routes départementales (D), les routes urbaines, les routes communales (U) et les autres routes ou routes privées (P).
Cette classification est faite en rapport à leurs fonctions principales (économique, aménagement du territoire, politique, échange), à leur importance dans la circonscription, à leur niveau d'aménagement et de service si possible.
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