Le conseiller technique du directeur de l’évaluation et des projets au ministère de l’Agriculture et du Développement rural (MINADER) Dogbo Meli Louis, a conseillé, lundi, à Yamoussoukro, lors d’un atelier de validation du projet de promotion du riz locale (PRORIL), la mécanisation et la professionnalisation pour développer le riz local en Côte d’Ivoire.
« L’Etat doit mener une politique rigoureuse de bonne semence et de mécanisation pour développer le riz local », a préconisé le conseiller technique du directeur de l’évaluation et des projets au MINADER. Pour l’ingénieur agronome en chef au MINADER, la production et la post-production du riz local « hautement » apprécié par les Ivoiriens doivent être confiées à des personnes qualifiées.
Le projet PRORIL s’inscrit dans le cadre de la coopération Ivoiro-japonnaise. D’un coût total de 2 400 millions de francs CFA, le projet a débuté en 2014 et a une durée de cinq ans. Il s’est déroulé dans les régions de Gbèkè (Bouaké), du Bélier (Toumodi Diédivi- Tiébissou) et dans le district autonome de Yamoussoukro. Sa réalisation est assurée par l’Office national de développement du riz (ONDR), en collaboration avec le MINADER.
Il vise à augmenter le volume des ventes de riz local dans la zone ciblée, à l’augmentation de la consommation du riz local dans les centres urbains, et surtout à augmenter les compétences techniques des producteurs et des usiniers, à favoriser l’accès des producteurs aux intrants.
Après quatre années d’activités et de recherche portées sur la chaîne des valeurs du riz notamment la production des semences, du riz de masse, la commercialisation et la transformation et de renforcement de capacité et à la cinquième qui concrétise la fin du projet, mission a été donnée à la Direction de l’évaluation des projets (DEP) pour l’évaluation finale afin d’apporter des corrections.
Pour l’agronome en chef du MINADER, les résultats du projet PRORIL sont satisfaisants. « Il y a des éléments qu’on peut retenir, le savoir-faire japonais, les techniques de mécanisation pour développer le riz », a confié Dogbo Méli. Il a toutefois souhaité l’implication des acteurs locaux et structures décentralisées pour un meilleur suivi du projet.
L’atelier de validation du projet PRORIL a été présidé par le secrétaire général 1 de préfecture de Yamoussoukro Coulibaly Yaya, représentant le préfet Brou Kouamé.
Economie
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