La Banque africaine de développement (BAD) et l’Organisation de coopération et de développement économiques (OCDE) ont mis en place un nouveau guide pour aider les entreprises africaines de toute taille à prévenir la corruption et améliorer la qualité de leurs politiques de lutte contre la corruption.
Un certain nombre d’entreprises africaines n’ont pas encore mis en place de mécanismes de contrôle interne de conformité pour prévenir la corruption dans leurs transactions commerciales, signale-t-on.
Dans une initiative conjointe en faveur de l’intégrité dans la conduite des affaires et de la lutte contre la corruption en Afrique, la BAD et l’OCDE ont élaboré le guide de conformité et de lutte contre la corruption pour les entreprises africaines, pour aider les entreprises africaines à s’assurer que des mesures de contrôles adéquates sont en place pour prévenir la corruption.
Selon le président de la BAD, Akinwumi Adesina, C’est le devoir de tous les acteurs du continent, tant publics que privés, de rompre la chaine de la corruption.
« La transparence et la responsabilité constituent le socle de la bonne gouvernance économique, qui est elle-même le fondement d’une véritable transformation économique », a-t-il déclaré dans son introduction au guide.
« Les entreprises peuvent faire barrage à la corruption, un crime corrosif qui érode la force de nos économies et la confiance des citoyens dans nos institutions publiques et privées. En travaillant ensemble pour favoriser la transparence, le respect et la responsabilité, nous pouvons lutter contre la corruption et promouvoir des économies plus fortes, plus saines et plus justes sur le continent africain », estime, de son côté, le secrétaire général de l’OCDE, Angel Gurría.
Le guide offre une liste détaillée de contrôle permettant aux entreprises africaines de suivre leur progrès dans les domaines relatifs à la sensibilisation des employés à la loi, de développer une politique de lutte contre la corruption, de soutenir la mise en œuvre de cette politique de lutte contre la corruption. Il permet également de suivre les mesures d’action collective dans l’entreprise, les risques spécifiques de corruption pour les entreprises publiques, ainsi que de surmonter les défis auxquels sont confrontées les PME.
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