Les fonctionnaires de police ou chefs de service issus des 36 commissariats d’Abidjan, des 12 commissariats de circonscription, des 6 districts et 4 commissariats spéciaux, ainsi que des unités de maintien d’ordre et de sécurisation (brigade anti-criminalité, groupe mobile d’intervention, l’unité de régulation et de circulation, le bureau central d’amende ...) étaient, le vendredi 22 février 2019, face au commissaire divisionnaire, Dosso Siaka, préfet de Police d’Abidjan, dans le cadre de la présentation de vœux, en ce début d’année 2019, à la Préfecture de Police d’Abidjan, sur la voie express d’Abobo.
À cette occasion, le préfet d’Abidjan, qui s’est réjoui de la baisse de l’indice de sécurité et du bon comportement de ses hommes sur le terrain, a dénoncé des habitudes à bannir. Il s’agit, en début de mois de février 2019, de l’usage d’arme à feu sur des véhicules en commun et de particulier.
Le commissaire Dosso a également regretté, dans la même période, l’agression de deux policiers en civil dont les armes contenues dans leurs sacs en bandoulière, ont été emportées. « Les sacs en bandoulière ne sont des dotations de la Police. Vous n’êtes pas des boucantiers (tape-à-l’œil, ndlr). Nous avons retrouvé les armes à la brigade de recherches et à Adjamé. Abandonnez ce genre de comportement. Les armes doivent être mises là où cela a été prévu », a rappelé le commissaire Dosso qui a exhorté les policières à avoir des cheveux règlementaires.
En clair, « c’est par votre comportement que les populations pourront vous accepter », a lancé le Préfet de Police qui a exhorté les chefs de service (commissaires) à aseptiser les alentours de leurs différents sites. Il leur a également demandé d’avoir des visions pour l’année en cours.
Abordant la situation socio-politique avec la période de pré-campagne qu’est l’année 2019, le Préfet de Police d’Abidjan a demandé à ses collaborateurs « d’avoir des obligations de réserve, et d’observer la neutralité ».
Par la voix du commissaire Oulaï Yvonne (2 e adjoint au Préfet d’Abidjan), les personnels ont exprimé leur reconnaissance à leur « patron », et ont obtenu une « trêve de trois mois sans violon ».
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