Terrible, cette scène vécue le jeudi 24 janvier 2019, par les populations de Boho 1, localité située dans la sous-préfecture de Glopou, dans le département de Bangolo. Un jeune homme d'une vingtaine d'années a, de manière volontaire et atroce, donné la mort à un bébé âgé seulement de 6 mois. Crise de démence ou folie meurtrière ? On se le demande.
Mais de quoi s'agit-il ? Selon nos sources, alors qu'elle est toute occupée par les travaux ménagers, une jeune dame à qui on va attribuer les initiales K. L., est sollicitée par une de ses cousines qui lui demande de la rejoindre. C'est de l'autre côté de la voie séparant leurs demeures.
La jeune femme qui a à sa charge deux nourrissons, porte alors l'un des bébés au dos. L'autre, âgé de 6 mois, elle le tient dans les bras. Et les voilà partis.
Mais alors qu'elle tente de traverser la rue principale, un jeune homme surgit de nulle part. Et cet individu qui lui est totalement inconnu, lui arrache violemment le môme qu'elle tient dans les bras. Et en possession de son ‘’butin’’ à la nature peu ordinaire, il s'engage dans un sprint.
La pauvre maman, déroutée, ameute l'entourage avec ses cris de détresse. Et là, l'arracheur d'enfant va servir une suite complètement dingue. Tenant donc le bébé par les pieds, il le frappe violemment contre le sol, la tête en avant. Ce geste criminel de folie, il le répète par deux fois. Cela, sous les yeux d'une population médusée et d'une pauvre maman atterrée.
Après son acte ignoble, le forcené se débarrasse du malheureux nourrisson tué, en le balançant au sol, comme un vulgaire paquet. Puis, il tente de s'enfuir. Cette fois, il n'ira pas loin. Il est appréhendé par des jeunes gens lancés à ses trousses.
Puis, ce ressortissant de Guinglo-Tahouaké, localité située à une vingtaine de kilomètres de là, est remis aux éléments de la brigade de gendarmerie de Bangolo.
Mais qu'est ce qui peut expliquer son crime ? L'auteur de l'ignoble acte lui-même, ne peut le justifier. Les gendarmes ouvrent, pour leur part, une enquête, pour cerner tous les contours et mobiles de ce meurtre, à la nature bien singulière.
En attendant, les populations villageoises de Boho 1, théâtre des faits odieux, demeurent encore sous le choc de cet ignoble acte, qu'elles s'expliquent difficilement.
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