Le bilan des échauffourées entre les forces de l’ordre et des fidèles musulmans de la mosquée centrale de Sèmèrè ce vendredi est lourd. Des sources crédibles citées par matinlibre.com font état d’au moins huit (08) morts. Des fidèles musulmans tués par balles et des blessés graves. Les mêmes sources confient que c’est la descente à Sèmèrè (Commune de Ouakè) le mercredi dernier d’un Imam présenté comme un émissaire de l’Union islamique du Bénin qui constitue la source des troubles.
Il aurait tenu des propos injurieux à l’endroit de certains fidèles de la mosquée centrale. Les propos auraient été tenus au cours d’une séance dite de conciliation entre des frères divisés depuis plus de deux ans par le choix de l’Imam de leur lieu de culte. C’était à la mairie de Ouaké. L’émissaire de l’Union islamique du Bénin aurait également accusé des ministres de soutenir une partie des protagonistes en leur demandant de refuser de reconnaître Haroun Yaminou l’Imam désigné par un élu local plutôt proche des Forces cauris pour un Bénin émergent (Fcbe). Les troubles ont commencé le vendredi 14 octobre 2016 à la suite d’une réunion organisée par l’élu local.
Il avait annoncé à ses adulateurs l’ouverture prochaine de la mosquée centrale fermée depuis trois (03) ans. Nos sources soulignent qu’informé, le camp adverse a décidé de se rendre dans la même mosquée le même jour pour célébrer la prière du vendredi sous la conduite de Cheikh Moubarak Abdoulaye, «son imam». Pour éviter des troubles à l’ordre public, des éléments de la gendarmerie de Ouaké ont tenté de boucler la mosquée centrale. Mais ils ont été accueillis par des fidèles musulmans décidés à occuper les lieux.
Des affrontements ont alors éclaté. Et plusieurs civils ont trouvé la mort. A en croire nos sources, des politiques manipuleraient le processus de désignation de l’Imam central de Sèmèrè. Les deux camps divisés seraient bien téléguidés.
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