Bouaflé- Fin de parcours pour une voleuse d’enfant

La région de la Marahoué n’en finira pas de si tôt avec les faits divers aussi cocasses les uns que les autres. Une autre situation ahurissante a été portée devant les juridiction de Bouaflé.

Cette fois-ci, il s’agit du vol d’un enfant, par une commerçante qui était parvenu à berner la grande sœur du bébé avant de se fondre dans la nature avec le môme.Manque de pot pour elle, la voleuse d’enfant a été arrêtée à bord d’un véhicule de transport, le lundi 11 juillet 2016 dernier.

Elle tentait d’emmener avec elle le bébé qu’elle a arraché à une gamine de 5 ans, la petite sœur de la nourrice qui allait le laver parce qu’il avait fait les selles. Nos sources rapportent que chemin faisant, la gamine à qui la garde de l’enfant a été confiée, est accostée par une jeune dame répondant au nom de Youan Lou Edwige qui dit être commerçante.

Célibataire, mère d’un enfant et domiciliée dans la Sous-préfecture de Bédiala, dame Youan Lou Edwige avait une idée macabre derrière la tête. A en croire toujours nos sources, la curieuse commerçante prend le nourrisson et envoie la gamine acheter de l’eau afin de nettoyer le bébé. Une fois qu’elle donne dos, dame Youan Lou Edwige disparaît des lieux. La gamine, de retour, ne voyant pas son petit frère, se met à pleurer à chaudes larmes.

Devant ces faits, de grandes personnes prennent l’affaire au sérieux et sans perdre de temps, se lancent aux trousses de la voleuse. Celle-ci est rattrapée, quelque temps après, à la sortie de la ville de Bonon, à bord d’un véhicule de transport, communément appelé ‘‘Massa’’, qui avait pour destination la ville de Daloa. Interpellée puis conduite à la brigade de Gendarmerie, dame Youan Lou Edwige, tente d’envoyer à dache les hommes de la maréchaussée.

Interrogée sur sa destination avec le bébé, elle avance qu’elle se rendait dans un petit village, à la recherche des parents du nourrisson. Ces déclarations non convaincantes ont permis aux agents de la déférer ce 13 juillet 2016, devant le tribunal de Bouaflé, pour répondre de ses actes.

Source : L’Expression