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Faits Divers

Cocody / Dramatique scène de ménage en pleine rue: Il tue sa femme en lui enfonçant un tesson de bouteille dans l'aisselle

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Une soirée pourtant bien partie pour une belle romance entre un jeune couple, va hélas virer au drame. Et l'un des membres du couple des amoureux, va périr des mains de l'autre. A savoir, Mlle Gnagne Adelaïde, la vingtaine.

Elle qui va laisser sa vie, sacrifiée sur l'autel de la colère de son homme. Cela, dans un pugilat à sens unique. Les faits dramatiques se passent à Cocody. Mais comment sont-ils arrivés ?

Nos sources informent que nous sommes dans la soirée du samedi 9 février 2019. Et ce week-end-là, Bakayoko Vaflahi alias « Ismaël », ne veut pas le passer dans l'ennui en restant calfeutré à la maison. Alors, il invite sa jeune concubine, Gnagne Adélaïde, affectueusement appelée « Adé », à une petite virée nocturne.

Et à l'occasion, les deux jeunes gens ne trouvent aucun mal, à se faire accompagner par leur amie commune, une jeune fille de 19 ans, répondant aux initiales de K.A. Et les voilà partis de la maison située à Akouédo.

En chemin, comme aux premiers moments de leur rencontre, où il voulait lui ravir son cœur, Bakayoko Vaflahi, faisant preuve de qualités de joli-cœur, à l'image du patenté Don Juan, conte fleurette à « Adé » qui semble apprécier. Heureuse de savoir que la flamme de l'amour à son endroit, brille toujours dans le cœur de son concubin.

Elle n'est donc pas en train de vivre ce type d'amour bizarre, qui une fois la « chair consommée », se présente comme la fin d'une pièce théâtrale, sur laquelle se baisse le rideau. Non, son « Ismaël » n'est pas de ce genre d'homme. Avec lui, l'amour est toujours dans le pré.

Nullement gênés par la présence de leur accompagnatrice, les deux amoureux se la coulent douce. Ils roucoulent comme des pigeons. Les câlins par-ci, par-là, couronnés par un jeu de langue savoureux.

Alors, face à ce spectacle des plus tendres, à la Roméo et Juliette, peut-on alors prédire une suite dramatique ? Non à tout point de vue. Et pourtant…

En effet, poursuivent toujours nos sources, plus tard aux environs de 23h, les trois amis consentent à rentrer maintenant à la maison, après le pot. Prenant deux petits mètres d'avance, la jeune K.A laisse en arrière, le couple qui continue, lui, de s'amouracher. Du moins, c'est ce qu'elle croit.

Car, quelques instants seulement après, soit à hauteur de la chapelle dénommée « Sainte-Marie Canaan », à Akouédo, les amourettes cèdent soudainement la place à des éclats de voix. Contrairement aux premiers moments, le jeune couple se dispute violemment.

Mais qu'est ce qui se passe ? K.A qui n'y comprend rien, revient alors sur ses pas. Elle tente de raisonner le mari qui est le plus excité. Elle lui conseille de se calmer et d'aller plutôt régler le différend à la maison. Car, ce n'est vraiment pas décent de servir une telle scène de ménage, en pleine rue, déplore-t-elle.

Mais non seulement, Bakayoko Vaflahi n'en a cure, il se refuse également de s'expliquer sur sa subite colère. Et ce sont des coups de poing qu’il fait abattre sur sa frêle compagne. Une pauvre qui n'a pas vraiment les arguments physiques, pour s'opposer à cette masse de muscles déchaînée.

Mais alors que sa malheureuse petite femme ne se trouve pas être un adversaire de taille, l'insensé Bakayoko Vaflahi, « écoutant » toujours la colère qui, pourtant, est mauvaise conseillère, va aller plus loin...dans la bêtise humaine.

Ainsi, il s'empare de la bouteille qu'il tient dans la main, et la brise au sol. Tenant le tesson, il plante celui-ci dans l’épaule gauche de sa jeune concubine. Quand celle-ci qui hurle de douleur, tente d'éviter le prochain coup, son mari lui dégage le bras. Et cette fois, de façon encore plus violente, il enfonce le tesson de bouteille dans l'aisselle gauche ; y laissant une profonde et béante plaie.

Puis, projetant sa femme au sol, Bakayoko Vaflahi prend la fuite, en s’imposant un lâche et déroutant sprint. Et cela, sous les cris d'horreur et les appels à l'aide de K.A. Grièvement blessée pour sa part, « Adé » gît à même le sol, dans son sang, qu'elle perd abondamment.

De bonnes volontés, accourues, aident son amie K.A à la faire évacuer aux urgences chirurgicales du Chu de Cocody. Hélas, il est bien trop tard. Car, quelques minutes seulement après, l'infortunée Gnagne Adélaïde rend l'âme. Son corps, sans vie, est transféré à la morgue.

La police, alertée plus tard, procède à un constat d'usage et ouvre une enquête visant spécifiquement à arrêter le meurtrier présumé, et à comprendre le mobile de l'acte criminel qui lui est imputé. Et pour ce faire, les flics effectuent une descente au domicile du mis en cause. Mais point de traces de ce dernier qui, depuis, avait déjà « tracé ». Bakayoko Vaflahi était donc activement recherché, au moment où nous mettons sous presse.

 
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