Le jeudi 2 mai, aux environs de 20 h, Djè Bi Jean Louis débarque, tout éméché, dans le bistrot de K. L., non loin de l'école primaire Tchotchoraff. Il commande une tournée du "tord boyau". Mais ce petit verre, il n'y touchera point. Car, quelques instants après qu'il se soit installé, le jeune agent est pris de malaise. Les nombreux autres clients croient à un mal passager. Que nenni! Les minutes qui suivent, il se met à râler puis à baver. Pris de panique, les clients désertent les lieux, abandonnant l'homme en agonie. La tenancière, croyant que l'homme, probablement ivre, se remettrait bientôt, range tout autour et prend, elle aussi, le large, livrant l'agent de santé très mal en point à son sort. On en est donc là.
Le lendemain matin, lorsque la jeune tenancière se rend à son bistrot, elle découvre l'horreur. Djè Bi est déjà mort. La nouvelle fait vite le tour du quartier. La police, informée, se rend sur les lieux pour le constat d'usage. Un peu plus tard, les services des pompes funèbres procèdent à l'enlèvement du corps, pour la morgue. Mais de quoi est mort l'agent du district sanitaire? Certains avancent très vite la thèse d'un empoisonnement. Mais qui peut en être l'auteur?
D'autres et les plus nombreux émettent plutôt l'hypothèse d'une overdose, d'autant que Djè Bi lève régulièrement le coude, une fois descendu du boulot. En tout état de cause, l'enquête ouverte à cet effet, déterminera la cause exacte de la disparition tragique du fils de l'ex-correspondant de l'Aip.
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