Le samedi 25 novembre 2018, dans la matinée, selon nos sources, Djè Bi Henri Michel, instituteur à l’Epp Nianda-Kanga Nianzé 2, a été giflé par un policier.
En effet, ce jour, avec son épouse sur sa moto, ils prennent la direction de N’douci. A hauteur du premier poste de police, l'instituteur est stoppé net par un agent de police. Il s’arrête et se soumet à l’exigence de présenter les pièces de son engin à deux roues. Malheureusement, l’enseignant les a oubliées à la maison. Alors, se voyant en infraction, son épouse et lui se confondent en excuses. L’agent de police trouve l’enseignant impoli et arrogant. Il lui délivre une contravention pour l’infraction commise. Prêt à payer sa pénalité, Djè Bi Henri Michel exige le « papillon » pour régler la facture au Trésor public de Tiassalé. Facture, toujours selon nos sources, que l’agent de police tarde à remettre au contrevenant.
Remonté contre l’enseignant, le policier veut confisquer la moto. Ce que l’enseignant refuse. Son épouse négocie avec l’agent mais celui-ci reste ferme sur sa décision. Il tient envers elle, des propos comminatoires. L’époux qui supporte mal les agressions verbales, fonce vers le policier. Celui-ci, par inadvertance, lui assène une gifle. La femme demande à son époux de ne pas réagir parce qu’il s’agit d’un agent en service. L’homme se maîtrise alors. Toutes les tentatives pour concilier les deux parties, restent vaines.
L’enseignant porte cette scabreuse affaire à la connaissance des autorités compétentes et des responsables syndicaux du secteur Éducation/Formation. Tous les enseignants de Tiassalé et de N’douci, solidaires de leur collègue, envisagent de fermer tous les établissements scolaires primaires et secondaires publics et privés, pour protester contre les agissements ''peu catholiques'' qu’ils subissent pour un simple contrôle routier de routine de certains agents des forces de l’ordre quand ils sont en infraction. Attitude que tous les enseignants trouvent inacceptable. Pour calmer les ardeurs du monde éducatif, promesse a été faite aux enseignants par les autorités compétentes, de trouver une issue favorable à cette situation inconfortable qui, si l'on y prend garde, peut sérieusement perturber les cours.
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