La commission du Sénat américain sur le renseignement va entendre le 1er novembre prochain, en audition publique, des représentants de Google, Facebook et Twitter. Ils doivent témoigner dans le cadre des enquêtes sur une éventuelle influence de la Russie dans l'élection de Donald Trump en 2016.
Il s'agit, pour le Sénat américain, mais aussi pour la Chambre des représentants, de déterminer si oui ou non - et si oui dans quelle mesure - les grands réseaux sociaux, tels Facebook ou Twitter, ont pu être utilisés par la Russie pour favoriser la défaite d'Hillary Clinton et l'élection de Donald Trump à la Maison Blanche.
Après les récentes attaques du président américain contre les réseaux sociaux, que M. Trump a qualifiés d'anti-Trump, le patron de Facebook, Mark Zuckerberg, s'est défendu. Il a aussi exprimé ses regrets pour avoir sous-estimé, dans un premier temps, l'éventualité que les Russes aient utilisé le réseau qu'il a créé pour favoriser l'élection de l'actuel président.
Des preuves sur une utilisation encore plus grande de Twitter par les Russes ?
Le chef de l'Etat de l'époque, Barack Obama, l'avait pourtant mis en garde, dit-il. Facebook entend donc désormais montrer aux commissions d'enquête du Sénat et de la Chambre des représentants que plus de 3 000 de ses comptes ont servi de support à la propagande russe.
Et selon le New York Times, il existerait des preuves sur une utilisation encore plus grande de Twitter par la propagande russe lors de l'élection présidentielle américaine, non seulement à travers des comptes très actifs, mais également par l'envoi automatique de messages de propagande et même de désinformation, les fameux « fake news ».
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