Le maire de Bordeaux confirme qu’il ne sera pas le recours et dénonce la radicalisation des militants Les Républicains.
Au terme d’un week-end mouvementé, François Fillon a, pour le moment, sauvé sa candidature. Mais la droite apparaît plus que jamais fracturée. Dans une déclaration à Bordeaux, Alain Juppé a finalement enterré les espoirs de ceux qui rêvaient d’un plan B girondin.
Dans son renoncement en forme de réquisitoire, le finaliste de la primaire a prononcé un discours d’une rare violence contre un membre de sa famille politique. « Je ne suis pas en mesure de réaliser le nécessaire rassemblement autour d’un projet fédérateur, c’est pourquoi je confirme – une bonne fois pour toutes – que je ne serai pas candidat à la présidence de la République », a-t-il déclaré, lors d’une déclaration à la presse, à 10 h 30, depuis sa mairie de Bordeaux. « Pour moi, il est trop tard », a-t-il ajouté, expliquant d’un air grave qu’il n’incarnait pas, à 71 ans, le « renouvellement ». « Je n’ai pas l’intention de m’engager dans des tractations partisanes, ni dans un marchandage de postes », s’est-il justifié, alors que de nombreux ténors de droite le pressaient de reprendre le flambeau.
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