Nathalie Kouakou-Tra, la présidente de Amnesty international section Côte d'Ivoire, a confirmé les violences physiques et agressions sexuelles des policiers sur les étudiants, lors de la descente punitive deq forces de l'ordre sur le campus universitaire de Cocody. Dans une interview à L'inter, elle a dit avoir rencontré des victimes et leurs parents.
"J'ai pu rencontrer certaines victimes dont des blessés. L'un de ces blessésa eu la jambe cassée et l'os du pied était sorti. Il est là, sans aucune prise en charge, et il se debrouille pour se soigner en catimini. J'ai échangé également avec deux des jeunes filles victimes, agressées sexuellement. Ce sont des faits vrais. Il y a donc eu bel et bien viol", a soutenu Nathalie Kouakou-Tra. Pour elle, "c'est une polémique inutile" de dire qu'il n'y a eu aucun cas de viol.
"J'ai pu voir deux de ces jeunes femmes violées. Elles été suivies par un médecin qui a recommandé un suivi psychologique parce qu'elles ont été traumatisées et elles le sont encore. Elles ne veulent entendre parler d'universités, encore mins d'études supérieures..." .
La présidente Côte d'Ivoire de Amnesty international a indiqué que les filles ont décrit "une scène de terreur et d'horreur qui leur hante encore l'esprit". Si les victimes et leurs parents ne se plaignent pas, c'est bel et bien par peur, à en croire Nathalie Kouakou-Tra. "Les parents que nous avons rencontrés aussi ont peur. Quoiqu'ils soient tous du Nord et supposés partisans du pouvoir en place, ils ont peur. Ils nous ont dit: nous on ne veut pas avoir de problème avec le gouvernement qui a déjà dit que nos enfants n'ont rien eu, que les policiers ne les ont pas violé..." Ces filles ont entre 20 et 22 ans selon la responsable de Amnesty international.
3 Commentaires
Anonyme
En Mai, 2016 (10:04 AM)Anonyme
En Mai, 2016 (13:29 PM)Participer à la Discussion
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