Dans la péninsule coréenne, un grand bal diplomatique se met en place pour préparer le sommet entre le président américain Donald Trump et le dirigeant nord-coréen Kim Jong-un le 12 juin à Singapour. Un sommet annulé jeudi par Donald Trump, qui depuis multiplie les déclarations contradictoires, laissant à penser que ce tête-à-tête historique au sujet de la dénucléarisation de la Corée du Nord pourrait avoir lieu comme prévu. Depuis dimanche 27 mai, des négociateurs américains sont à Panmunjom, sur la frontière entre les deux Corées, pour discuter avec leurs homologues nord-coréens.
C’est un négociateur chevronné que les Etats-Unis ont envoyé à ces pourparlers sur la frontière avec la Corée du Nord : Sung Kim, ancien ambassadeur américain à Séoul, avait participé aux négociations nucléaires avec Pyongyang en 2008.
Dimanche, il est retourné à Panmunjom, comme émissaire de Donald Trump. Il y a rencontré la Nord-Coréenne Choi Son Hui, vice-ministre des Affaires étrangères. La même diplomate qui avait qualifié jeudi le vice-président américain « d’andouille politique ».
L'heure est à la détente
Mais depuis que Donald Trump a annulé son tête-à-tête avec Kim Jong-un, le ton s’est calmé. Pyongyang semble décidé à sauver le sommet et évite les insultes. De son côté Trump multiplie les déclarations optimistes, assurant même que « la Corée du Nord à un brillant potentiel ». Les négociations à Panmunjom entre Américains et Nord-Coréens devraient durer trois jours.
Signe que les préparatifs pour le sommet continuent, l’agence sud-coréenne Yonhap assure que de hauts responsables nord-coréens et américains sont en route pour Singapour, où ils devraient se rencontrer dès ce mardi pour discuter des questions de logistique.
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