Alors que ce 2 novembre est marqué par la Journée internationale de la fin de l’impunité pour les crimes commis contre les journalistes, l’association des Amis de Ghislaine Dupont et Claude Verlon – dont la mort en 2013 est à l’origine de cette journée – vient de publier dans Libération une tribune intitulée « Femmes journalistes assassinées, leur cri nous hante ». Comme le rappelle l’Unesco, leur nombre a sensiblement augmenté ces dix dernières années.
Dans son rapport sur l'année 2017 publié en décembre dernier, Reporters sans frontièresremarquait que dans une année pourtant moins meurtrière que les précédentes pour les journalistes dans le monde, le nombre des victimes féminines a doublé. L’Unesco précise de son côté qu'il s'agit là d'un record depuis 2006.
2017 : année noire pour les femmes journalistes
En mars, la journaliste turque Tuba Akyilmaz est tuée par un sniper alors qu'elle couvre des combats impliquant des forces kurdes. Le même mois, au Mexique, le pays qui compte le plus de journalistes assassinés au monde après la Syrie, Miroslava Breach Velducea est retrouvée le corps criblé de balles dans sa voiture. Elle venait de publier un article sur les rivalités armées dans le cartel de Juarez.
0 Commentaires
Participer à la Discussion
Commentez cet article