Une petite dizaine a été installée en République démocratique du Congo (RDC), et d'autres pourraient suivre en Afrique.
Avenue Kasa-Vubu à Kinshasa : un robot alimenté par panneaux solaires fait la circulation, comme sur plusieurs carrefours congestionnés de la capitale congolaise. C’est le cas depuis 2013, depuis que la ville a fait le choix de cette solution automatisée de gestion du trafic. Objectif : limiter les conflits avec les conducteurs qui s’estiment souvent lésés par les agents de la circulation.
Thérèse Izay Kirongozi est la promotrice du Robot Roulage Intelligent, et dirige par ailleurs un groupe congolais actif dans la restauration. Une petite affaire fleurissante dont elle décide, en 2008, de réinvestir une partie des revenus dans la recherche sur les robots humanoïde. C’est la raison pour laquelle ses robots sont aujourd’hui fabriqués dans l’arrière-cour d’un des trois restaurants qu’elle dirige à Kinshasa. Chaque modèle est fait-main et met deux mois à sortir de la fabrique. Prix de vente : environ 18 000 euros pièce.
La fondatrice met en avant la bonne gestion des deniers publics que l’adoption des robots implique pour convaincre les décideurs publics de sauter le pas d’une circulation robotisée. Ce qui ne suffit pas assuré les arrières de la société qui diversifie désormais ses débouchés dans le privé. Cinq machines, qui iront aussi en-dehors de la capitale, lui ont été commandées par l’opérateur de télécommunications Airtel. En retour, les nouveaux modèles de robots, agents de circulation diffuseront des messages publicitaires audio.
De nouvelles implantations à Abidjan, Brazzaville, Libreville ou Luanda sont en discussion.
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